L'affaire était arrivée devant la Justice en juin 2016 suite aux dépôts de plainte de quatre clientes, gravement brûlées lors des séances d'épilation. Le Tribunal avait alors condamné la gérante pour exercice illégal de la médecine et blessures involontaires. La gérante avait fait appel, demandant une dispense de peine, au titre que la législation est différente dans d'autres pays et qu'elle pourrait être libéralisée en France. La Cour d'Appel ne l'a pas entendu de cette oreille et a confirmé la condamnation de la gérante, à des amendes, pour partie assorties du sursis et l'indemnisation des victimes. Depuis deux autres salons avaient également fait l'objet de poursuites et de condamnations.

L'affaire avait soulevé un vent de polémique, les machines étant en vente libre, une enseigne internationale spécialisée dans l'épilation définitive s'étant aussi installée en France. La législation sur l'épilation définitive pourrait évoluer dans les mois ou années à venir, mais pour l'heure, la pratique de cette méthode relève encore exclusivement de la pratique médicale. Au vu des brûlures infligées aux plaignantes, faut-il le regretter ? 

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