le Mardi 01 Octobre 2019
Un bébé, c'est que du bonheur ! Pourtant, après l'accouchement, de nombreuses nouvelles mamans peuvent être accablées par des idées noires, une lassitude, un sentiment de défaite. La faute aux hormones qui jouent au yo-yo et à la fatigue. Mais le baby-blues a aussi ses bons côtés. On vous explique ça en 5 points... avec le sourire !
Jusqu’ici, vous étiez la fille de votre maman, la compagne de votre chéri… Deux statuts confortables. La naissance de bébé vous fait passer un cran au-dessus niveau responsabilités. Se demander si vous allez être à la hauteur, quoi de plus naturel ?
👎🏽 Facile de se dire que votre mère, elle, elle aurait su quoi faire. Ou que votre copine Julie, elle, elle assure, malgré deux enfants, un mari toujours aux quatre coins de la planète et un job hyper prenant.
💪🏽 Arrêtez donc les comparaisons : devant un tout-petit, toutes les mamans du monde se sont senties impuissantes. La nôtre aussi. Et pourtant, elle a survécu, non ? Et vous aussi.
Le baby-blues vous permet de prendre conscience que personne n’est infaillible. Pourquoi échapperiez-vous à ce destin ? Grâce à cette petite déprime post-natale, vous allez vite faire une croix sur un mythe vieux comme le monde, celui de la maman parfaite. Et étape par étape prendre confiance en vous.
À la maternité, le nouveau papa était aux petits soins pour vous. Des fleurs, un sent-bon, des magazines… même pas besoin de demander, vous étiez livrée sur un plateau. Pour un peu que votre mère habite dans les parages, vous étiez deux fois plus cajolée.
👎🏽 Retour à la maison, patatras… vos illusions sont de la revue. Du coup, tout s’exacerbe : les chaussettes de Jules sur la moquette, ses produits de toilette qui font la parade sur le lavabo mal rincé… Certaines choses que vous acceptiez (moyennement) auparavant vous apparaissent maintenant inacceptables.
💪🏽 Voyez le bon côté des choses : le baby-blues vous permet de dire stop et de mettre au clair tous ces menus rien qui assombrissaient votre relation de couple. Mais pas au moyen de hurlements intempestifs qui vous feraient passer pour une virago 😡 et risqueraient d’effrayer bébé. Après la naissance, vous êtes une petite chose fragile, n’est-ce pas ? Jouez donc sur ce registre pour donner envie à votre compagnon de jouer son rôle viril de protecteur. Et si vous gardiez l’habitude de vous dire gentiment 😍 les choses qui coincent ?
Enceinte, quand vous crouliez sous le poids des dossiers urgents en attente chez Duboss et Cie, vous enviiez un peu la collègue du troisième qui ne bosse qu’à mi-temps. Ou votre copine Lulu qui a un poste en or dans une branche d’activité totalement différente de la nôtre. Si vous aviez su, hein…
👎🏽 Depuis que vous êtes vissée à la maison à veiller sur le sommeil de votre tout-petit, il vous arrive de regretter les exigences de votre chef de service !
💪🏽 Ce bébé vous l’adorez, mais votre job, en fait, vous l’appréciez aussi ! Voilà une bonne occasion de repenser votre activité professionnelle ! Dégager les bons côtés de votre job, essayer d’améliorer les points qui vous ennuient (dès votre retour au bureau, vous réclamez au chef deux jours de formation intensive pour venir à bout de ce bête programme informatique qui vous nargue).
Si vous pensiez prendre un congé parental, ou au contraire retravailler à plein temps dès la fin du congé maternité, le baby-blues vous donne l’occasion de faire le tri dans vos priorités. Jusqu’à envisager, qui sait, de renégocier votre temps de travail ?
La période post-natale est un moment difficile où vous avez bien besoin de savoir sur qui compter. Las... C’est une loi universelle : en cas de coup dur, on compte ses amies sur les doigts d’une main !
👎🏽 Autour de vous, c'est fou le nombre de nanas qui parviennent à monopoliser une foule de bonnes volontés autour d'elles. mais vous... c'est le désert ! Manque de charisme ? Pas de veine ? Ne cherchez pas les raisons, au risque de vous flanquer un peu plus le bourdon. Au contraire...
💪🏽 Réjouissez-vous ! Vous allez pouvoir mettre de l’ordre dans votre carnet d’adresses, voir clair dans le jeu des opportunistes (celles qui accourent dès que les divas claquent des doigts) et apprécier à leur juste valeur vos amies, les vraies. Celles qui viennent garder bébé le temps pour vous de filer chez le coiffeur, qui vous tiennent compagnie dans votre salon pendant que bébé dort du sommeil du juste ou vous ramènent un paquet de couches en urgence, là, tout de suite, dans un moment à leur convenance entre tout de suite et dans un quart d'heure. Ou tout simplement pour courir les boutiques avec vous sans s’étendre sur le point qui fâche : « T’as vu tes bourrelets, ma douce ? Y a pas, il va falloir faire quelque chose ! ».
Au bureau vous av(i)ez la réputation d’être celle qui vient à bout de l’Everest des dossiers. Et avec le sourire en prime ! Et là, depuis la naissance de votre petite merveille, un rien vous épuise et vous fait tourner en rond sur un air de blues...
👎🏽Votre maison vous semble être un taudis, alors que ces influenceuses mères de familles nombreuses affichent sur Instagram des clichés dignes de Maisons&Objets. Vous êtes abonnée aux plats cuisinés surgelés et à la rupture de stock de café au petit déj, tandis que belle-maman, qui en a eu 5, de mouflets, a toujours cuisiné maison et fait des réserves pour tenir un siège. Ben oui... mais c'était pas la même époque et basta.
💪🏽 Vous avez le droit de dire pouce. C’est un autre des aspects sympathiques du baby-blues. Cet état passager vous fait prendre conscience que, non, finalement, il ne vous revient pas la responsabilité de porter le monde sur vos épaules. Mais d'apprendre à dé-lé-guer !
Premier en piste pour vous donner un coup de main, le papa de votre petite merveille. Et pas seulement en rangeant ses petites affaires. Pour remplir le lave-vaisselle, passer l’aspirateur ou étendre le linge... Même un énarque est capable de remplir ces missions de la plus haute importance. Et pourquoi ne pas faire appel à une aide à domicile quelques heures par semaine pendant une ou deux semaines, quitte à gérer le budget au plus juste sur d’autres dépenses ?
Ceci étant, il y a aussi des tas de gens prêts à vous rendre service : votre maman (ou belle-maman), fin cordon bleu, qui peut cuisiner « plus large » et vous amener le surplus à congeler si elle n’habite pas trop loin. Votre copine du dessous qui aime repasser en regardant la télé et à qui vous renverriez l’ascenseur en donnant deux ou trois cours de rattrapage à son petit potache…
Apprendre à dé-lé-guer et mettre en place un réseau ingénieux d’échanges de services via un forum de jeunes mamans sera peut-être l’occasion de vous faire de nouvelles amies ? La cerise sur le gâteau patate... 🍰
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