1.     Consultez un médecin

Tout club de sport sérieux vous demandera un certificat médical d’aptitude avant de valider votre inscription. Pour la randonnée, c’est tout pareil, même si vous partez en candidat libre ! Prenez toujours l'avis d'un médecin, si possible spécialisé dans le sport. On n’en manque pas à La Réunion ! S’il vous déclare apte à la randonnée, passez au point suivant. Sinon, un peu de kinésithérapie bien encadrée, associée à quelques heures de remise en forme en salle de sport, devrait permettre de retrouver bon pied...

2.     Equipez-vous comme un pro du trail

Le plus important pour ne pas finir en traumatologie dès la première montée, c’est d’être bien chaussé. Si vous n’avez pas un champion de trail parmi vos proches, demandez conseil à un vendeur dans une boutique de sport.

A tout âge, mais encore plus lorsqu’on atteint un âge certain, le choix doit tenir compte de la morphologie de votre pied (attention si vous présentez un hallux valgus !), de la résistance de la cheville et du mode de randonnée (plat, dénivelé, montagne, volcan, plaine…).

Pour les terrains difficiles, la tige haute s’impose alors que pour la plaine, ce n’est pas nécessaire. Mais dans les deux cas, les chaussettes de marche, les vraies, sont indispensables pour éviter les ampoules.

3.     Prenez conseil avant de choisir votre itinéraire

Si vous n’étiez pas randonneur dans votre jeune âge, commencez par quelques balades organisées par un club ou par l’Office de tourisme. Ce sera l’occasion d’échanger avec des marcheurs chevronnés qui sauront vous conseiller et vous indiquer les randonnées adaptées à votre forme physique.

Ne partez pas seul(s) les premières fois. Mieux vaut être accompagné(s) par un guide ou en tout cas un randonneur expérimenté que vous connaissez. Prévenez évidemment vos proches de votre destination.

4.     Choisissez un trajet n’excédant pas 3 heures

Le Grand Raid, vous le tenterez (peut-être) une autre fois. Pour vos débuts, ne misez pas trop haut. Déjà une randonnée de six à huit kilomètres, vous nous en direz des nouvelles ! Au bas mot, cela fait tout de même bien trois à quatre heures de marche, selon le terrain et selon votre forme.

N’oubliez pas qu’en côte, un kilomètre prend beaucoup plus de temps qu’en descente ou en à plat ! Si vous mettiez un quart d’heure pour aller de chez vous au boulot, soit un petit kilomètre, dites-vous que pour monter d’un kilomètre dans les Hauts, il vous faudra un peu plus de temps…

5.     Pensez homéopathie préventive

Quelques jours avant, pendant et après la marche, prenez trois granules Arnica montana 7 CH le matin. Vous pouvez aussi prendre Ledum Palustre 5 CH, en prévention des piqûres des moustiques, à hauteur de cinq granules une fois par jour.

6.     Emportez une trousse de secours

Un spray antimoustique, une crème solaire indice 50, des pansements prédécoupés, un désinfectant, un produit cicatrisant, une pince à épiler, des comprimés d’antidouleur, une bande compressive, un couteau suisse, un ou deux chargeurs de secours pleins pour téléphone portable, une lampe de poche avec piles de rechange, une couverture de survie, des fruits secs (abricots, dattes, figues…) et des barres énergétiques au cas où. Et bien sûr de l’eau en suffisance (1,5 litre par personne au minimum). Vous voilà parés.

Reste à garder à l'esprit que la rando dans les Hauts peut présenter certains dangers. Chaque année, La Réunion déplore quelques décès de randonneurs soit accidentés soit victimes de malaises. Prudence !

Mireille Legait / www.formeetbienetre.re/ Le quotidien santé de La Réunion